Pourquoi parler encore de procrastination dans ce cas ?
Rappelle-toi que comme dans toute histoire, il y’a toujours deux versions.
Il y’a donc 2 types de procrastination involontaire : la procrastination involontaire indépendante de soi et la procrastination involontaire de complaisance.
Je vois déjà dans ton regard ce fugace moment où tu te dis, mais qu’est-ce qu’elle raconte ?
Permets-moi de m’expliquer à travers des exemples.
La procrastination involontaire indépendante de soi
Prenons donc, par exemple la procrastination involontaire indépendante de soi.
C’est une procrastination très amie avec la frustration celle-ci. C’est quand un événement extérieur vient bouleverser tous tes plans. C’est indépendant de ta volonté, tu subis tu n’as pas le choix. Sauf que si en fait. Si tu regardes bien, à un moment, tu as le choix. Pas de changer l’événement, non, la magie c’est à la télé. Tu as le choix de transformer la nouvelle donne et de la faire évoluer dans ton sens. De l’adapter à ton plan. Sauf qu’en général, ce qui se passe c’est que tu ne choisis pas, que tu te laisses porter, tu laisses la situation t’adapter à elle, et tu restes dans cet état d’esprit qui se transforme par la suite en frustration.
C’est là qu’est le piège. Pour mieux comprendre, petite illustration (tu commences à me connaître avec mes exemples !).
J’adore le sport, je suis une jeune femme en pleine possession de ses moyens (bon c’est vrai, je n’ai plus 20 ans, mais je suis encore là !). Donc je fais tout ce que j’adore en matière de sport, tout ce qui me permet de me dépasser, tout ce qui me permet de me libérer, tout ce qui me permets de bouger, tout ce qui me permet de me dépasser !
Et là, c’est le drame!
Mais voilà, je me blesse et le verdict est sans appel ! Pas de sport jusqu’à ce que la douleur disparaisse…Tu vois où je veux en venir ? Tu vois la frustration pointer au loin ? Mais comme je te le disais plus haut, j’ai le choix, entre 3 possibilités.
Possibilité 1 : Dès que ça va un peu mieux, j’y retourne j’en ai besoin !!!!
Possibilité 2 : Je prends le temps qu’il faut et j’attends de me remettre complètement.
Possibilité 3 : Je transforme mon activité sportive habituelle en activité physique douce et je continue d’éduquer mon corps pour qu’il ne rouille pas.
Tu choisis quelle possibilité, toi ? Moi je sais déjà laquelle je prends !
Encore une fois, nous sommes ici dans des cas légers. Ce que j’écris ici, concerne les personnes qui ont encore conscience et qui peuvent changer, infléchir le cours des événements. Il y’a malheureusement des cas où on ne peut que subir.
Ce qui m’amène au deuxième type de procrastination involontaire.
La procrastination involontaire de complaisance
Tout est dans ce titre, en fait ! Là, on est clairement dans le choix que l’on fait de prendre une situation et de la rendre responsable de son inactivité. Du coup, tu entretiens une mauvaise énergie autour de toi. Toujours avec un exemple.
Reprenons cet exemple, où je me blesse et ne peux donc pas satisfaire mon plaisir d’activité sportive.
Je me dis (attention ceci est un exemple, pour illustrer), je me dis donc : « ah le doc m’a dit de ne rien faire jusqu’à ce que la douleur disparaisse totalement donc… ». Et voilà, j’entame ma phase de serial procrastinator ! Parce que le médecin m’a déconseillé de faire du sport, j’adopte le mode canap’ amas inanimé. Je ne fais plus rien ! Et lorsqu’on me le fera remarquer je dirai : « le doc m’a dit de ne rien faire ! ».
Je vais occulter la partie jusqu’à ce que la douleur disparaisse, je vais occulter la partie ne rien faire comme activité sportive qui pourrait me faire me blesser à nouveau…Bref je vais occulter toute la partie « restons actif mais sans trop en faire » pour la transformer en « soyons passif je n’y peux rien ».
Tu vois où je veux en venir ?
Je pense qu’une des clés du bonheur, qui te permets de réaliser et surtout de renouveler ton énergie est la procrastination. Mais la bonne procrastination, pas la mauvaise. Comme il y’a deux versants à une médaille, chaque chose, chaque action, chaque humain, a une double face, une bonne et une mauvaise. Comme l’ombre est le versant de la lumière, son autre face.
A toi de choisir quelle procrastination servira ta quête de bonheur, si tant est que cela serve ta quête. N’oublie pas tu es maître de ton baromètre.
Que penses-tu de tout cela ?
Top cet article, j’aime beaucoup, merci 🙏
Ravie qu’il te plaise 🙂
Super article ! 🙂
Merci beaucoup, du coup ça te parle plus la procrastination?
Aah… Ça rappelle bien des choses hein 😂…
Mais oui nous avons le choix, nous sommes acteurs des situations et donc de tout ce qui nous arrive par la suite, de bien comme de mal.. (d ailleurs de ce point de vue, le mal n est plus qu une étape à à laquelle on doit s’adapter finalement🤔 si j’ai bien suivi 😂😂..)
Tout a fait c’est cela 🙂