J’ai commencé à t’écrire cet article car c’est une question cruciale pour moi.
Je suis quelqu’un de nature enjouée, toujours avec le smile et plutôt dynamique. Certains -tous ceux qui me connaissent bien en fait (je suis morte de rire en écrivant cette phrase car je visualise très bien leurs têtes s’ils entendaient ce que je vais dire) – te diront même que je suis une pile (call me Duracell).
Je tiens d’abord à clarifier un point, si je suis une pile, c’est tout simplement le modèle de fabrication qui veut ça. Je le tiens de ma maman.
Bref, revenons-en à mon sujet du jour, le dynamisme.
Pour moi c’est une forme de bonheur, et comme tu le devines déjà, il y’a 2 phases. Je te le dis tout le temps il y’a toujours deux versants dans une histoire.
Toujours voir le verre à moitié plein
C’est la base. Une philosophie, un style de pensée sur lequel j’ai passé et continue de passer du temps à travailler. Je pense qu’il est important pour son esprit, pour sa tranquillité d’esprit de voir le bon côté des choses, de chercher le positif dans chaque chose, chaque action. Mais attention, nul besoin de se mettre martel en tête à chaque occasion, le but n’est pas que cela vire à l’obsession non plus !
Je développe. Je pense qu’être positif, être optimiste, c’est alléger un fardeau. Prenons un exemple concret. J’ai écrit un article en décembre dernier, je demandais des explications, je posais une question fondamentale concernant le monde du travail, je demandais pourquoi.
Je t’invite d’ailleurs à le lire cet article (clique sur le lien juste au-dessus), car lorsque je l’ai écrit, j’étais en phase de bilan annuel. Je te recommande même de faire cet exercice, si tu ne le fais pas déjà pour mesurer tes avancées et voir où tu en es de tes objectifs, c’est très intéressant, je pense. Donc, le 4 décembre 2018, j’ai mis en ligne cet article qui exprimait ma frustration à ne pas trouver le travail que je cherche pour atteindre mon objectif professionnel. Je demandais pourquoi, pourquoi je n’avais même pas la possibilité de passer des entretiens pour montrer au recruteur qui je suis et ce qu’il peut gagner à me rencontrer. Je veux montrer ma motivation !
Et j’ai pu le mettre en pratique une fois de plus
Il s’avère que j’avais un entretien prévu la semaine suivante et que la personne qui me recevait avait lu et apprécié l’article (comme quoi !). Je l’ai rencontrée, nous avons échangés, l’entretien s’est bien passé mais n’a pas abouti.
Je peux te le dire très honnêtement : j’ai été déçue, et c’est normal, c’est humain ! En revanche, le lendemain je me suis passé le film de l’entretien en boucle. Et je les ai vus, j’ai tout vu : mes points forts, mes points faibles, mes succès, mes erreurs. J’ai vu le moment où l’entretien a basculé, où je suis passée de la candidate qui correspond à vos attentes par sa personnalité à la candidate qui fait tout pour coller à vos attentes et qui a une solution pour tout. Et ça, c’était dur. Mais le verre à moitié plein ici, ce que j’ai retenu, une sorte de mantra pourrait-on dire : « j’ai passé un entretien, nous avons échangé de professionnel à professionnel, une expérience de plus à apporter à mon carnet d’expérience ».
Je suis humaine, je fais un choix
J’ai choisi le verre à moitié plein, plutôt que le verre à moitié vide. Et cela m’a donné plus de force, d’énergie pour continuer à travailler pour atteindre mon objectif professionnel. Ton chemin n’est pas obligé d’être linéaire, il peut être de n’importe quelle forme tant que tu ne perds pas de vue la finalité.
Le verre à moitié plein peut contenir de l’eau ou un cocktail, au choix
Le choix, un mot, un principe de vie important. Ce principe fera l’objet d’une thématique hebdomadaire bientôt. Mais évoquons quand même son importance ici, tu peux faire le choix de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide, de chercher la forme de bonheur qui t’est propre ou pas.
En ce qui me concerne, comme je te le disais plus haut, j’ai fait le choix du verre à moitié plein. Puis, j’ai commencé, somme toute, à envisager de le remplir d’eau, parfois de cocktail pour ajouter un peu de sucre et de couleurs à la situation et parfois d’alcool fort et racé quand la situation s’y prêtait.
Je t’en dis plus…
Quand je me retrouve dans une situation plus ou moins banale, genre une personne qui je le croyais était mon amie et faisait partie des personnes pour lesquels je me serais pliée en 4, me fait un coup bas, raconte des âneries sur moi, m’envie, ou autre…par exemple nous sommes un trio d’amies, moi étant A (ben oui preums c’est ainsi). B a un gros problème avec C.
Je comprends leur point de vue à toutes les deux, je crée un no man’s land pour qu’elles règlent leur conflit mais ça capote et C m’en veut parce que je lui rappelle B. Bon en vrai, c’était fatigant. Du coup, mon verre à moitié plein était d’eau car C m’a ouvert les yeux sur les conflits entre amies, et si la situation devait se reproduire avec d’autre personnes, je saurais mieux gérer. En plus, j’ai assaini mon entourage, une personne de type malus énergivore en moins autour de moi.
Si tu te retrouves dans une situation un peu plus complexe, du genre tu présentes un projet et que la moitié ou les 2/3 seulement sont appréciés, tu retiendras le côté positif et ton verre à moitié plein est un Miami vice au bon goût et savoureux.
Ce n’est pas fini…
Enfin, si tu te lances dans un projet du style, il faut que je fasse une formation, que ta RH te dit de la manière la plus subtile et sympa possible « Tu peux te brosser, Martine », tu es face à un échec. Mais si tu fais le choix d’appliquer la théorie du verre à moitié plein, et que tu ne te laisses pas faire, tu continues de chercher une solution, qui t’amènes à faire une belle formation, grâce je ne sais pas moi, à ton compte personnel d’activité, sans débourser un euro parce que tu as utilisé ton compteur d’heures de manière intelligente, en un clin d’œil ce que tu savoures dans ton verre peut se transforme en un bon Macallan single malt 18 ans d’âge, et tu en tires satisfaction. Tu vois où je veux en venir ?
Une fois de plus, tu choisis. Tu choisis de positiver, de te faire confiance de ne pas rester KO et de te relever. Attention, je ne dis pas que tu dois être en mode robocop, parce que d’une ce n’est pas possible et de deux nous ne sommes pas dans un monde de bisounours. C’est Ok de voir le verre à moitié vide, c’est normal, c’est humain. Mais encore une fois, tu choisis de le remplir ou pas.
Qu’en penses-tu ?