J’arrête de…me plaindre

Salutations sincères !

Aujourd’hui, j’ai décidé de lancer une rubrique d’articles qui me semblait importante à mettre en place. Et j’ai décidé d’appeler cette rubrique « J’arrête de… ». Oui je sais, l’originalité m’a un peu désertée pour le coup (tu ne le vois pas mais je suis vraiment morte de rire en écrivant ces lignes !).

Pourquoi cette rubrique ?

Parce que pour commencer quoi que ce soit, il faut d’abord arrêter ce que l’on faisait précédemment, c’est la base !

Ensuite, il faut arrêter le négatif pour pouvoir entrevoir le positif.

Bref c’est toute une série de choses que j’ai arrêtées, que j’arrête et que je prévois d’arrêter que je mets dans cette rubrique.

Attention, ici, je parle des insatisfaits.

Aujourd’hui donc, j’arrête de…me plaindre

Pourquoi?

Crois-le ou non, on se plains tous ! Celui qui te dit qu’il ne se plaint pas ou jamais, c’est juste qu’il ne connaît pas vraiment la définition du verbe se plaindre.

Je pense que l’on peut classer les gens, dans un premier temps, en 3 catégories de plaignants :

• Les plaignants passifs
• Les plaignants mauvais actifs
• Les plaignants bons actifs

Avant de te dire « euh ?? Kézaco ? », je vais t’expliquer pas d’inquiétude.

Sans plus tarder, parlons des plaignants passifs.

Les plaignants passifs

C’est à mon sens la pire des trois catégories. Le plaignant passif c’est celui qui va se plaindre, se plaindre, mais se plaindre…et c’est tout ! C’est celui qui va venir te pomper ton énergie, faire le plein et repartir comme si de rien n’était en te laissant avec un mal de tête carabiné.

Je vais naturellement m’appuyer sur un exemple. Une amie m’a invité à diner chez elle. Cela a été l’occasion pour moi de rencontrer deux de ses plus proches amies. Des filles en apparence charmantes et adorables. Au fil de la soirée, j’ai dû réviser mon point de vue. A peine s’est-on saluées que les filles ont enchaîné sur ce qui  allait mal dans leur vie. Comment elles en avaient marre d’être célibataires , comment elles en avaient marre de ne pas maigrir et d’être grosses (oui c’est le mot qu’elles ont employé), comment elles en avaient marre de leurs cheveux, comment elles en pouvaient plus de telle ou telle personne… bref la liste étant très longue, je t’épargne la suite.

Tu sais quand j’y repense je suis morte de rire, très sincèrement. Enfin sur le coup, je n’ai pas rigolé du tout en vrai. Je me suis dit « non mais attends, on vient juste de se rencontrer, je te donne mon prénom et tu m’enchaînes comme si j’étais ta thérapeute ? ». Ce sont ces mêmes très bonnes amies qui se sont également plaint de l’amie qui nous recevait (tu y crois toi ? figures-toi que si, c’est bien vrai !).

Et donc?

Du coup, quand j’ai pu en placer une (à force j’étais plus trop sûre de vouloir parler en fait), je leur ai gentiment dit et demandé : « OK, je vois. Mais du coup, vous faites quoi pour que ça change ? »

Toute la question est là ! Tu as le droit de te plaindre, c’est normal, c’est humain. Mais te plaindre sans changer les choses non ! Tu ne peux agir sur tout, mais commence par agir sur ce qui est à ta portée. Sinon, tu risques de te retrouver seul entouré de personnes que ne sont pas les bonnes pour toi.

Je pense que l’on passe tous par cette phase de plaignant passif. Moi aussi je suis passée par là il fut un temps. La différence c’est que je ne me suis pas complainte dans cette situation. J’ai su voir très vite où était mon intérêt, et j’ai sauté la deuxième catégorie pour aller direct à la case trois. D’ailleurs parlons un peu de cette seconde catégorie.

Les plaignants mauvais actifs

C’est ceux qui se plaignent, qui veulent agir mais font des actions qui défient très souvent le bon sens. Et ils s’en plaignent encore plus.

Je vais reprendre l’exemple plus haut et dérouler mon point de vue. Je te disais plus tôt que mes plaignantes passives très bonnes amies, mais alors vraiment de très bonnes amies de notre hôte se sont également plaintes d’elle (toujours incroyable mais vrai !). Elles se sont plaintes de sa cuisine, de sa manière de nous recevoir, de sa personnalité volubile, limite instable (tu noteras qu’elles répondaient quand même toujours présent aux appels de notre hôte). Évidemment ce procédé a mené à la création d’un cercle vicieux. L’amie hôte, a commencé elle aussi à se plaindre de ses deux très bonnes amies qui ne savaient pas être respectueuses, qui étaient l’ingratitude personnifiée, ce n’est pas cool du tout pour le coup !

Elle s’en ouvre à moi et me dit : « je ne les comprends vraiment pas » !

Mais enfin?

Tu commences à me connaître, je pose toujours des questions. De fait, je lui demande : « pourquoi est-ce que tu conserves ces personnes dans ton entourage si elles sont aussi mesquines que tu le dis ? » Je te donne la réponse en mille : « Elles répondent toujours présent quand je les appelle et que j’ai besoin d’elles ». Tu te rappelles quand je te parlais des personnes qui ne savent pas apprécier leur propre compagnie dans mon article sur mes piliers du bien-être.

Elle fait clairement partie de ces personnes, celles qui, en amitié tout comme en amour préfèrent être mal accompagnées que seules. Et la solution qu’elle a trouvée pour ça c’est d’éviter autant que possible ses 2 très bonnes amies. Elle est donc une plaignante mauvaise active car elle préfère se créer un autre problème dans la fuite plutôt que de régler ses problèmes.

Et la troisième catégorie ?

Les plaignants bons actifs

En vrai celle-ci, est de loin la meilleure à mon sens. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’un plaignant bon actif va agir pour changer ce dont il se plaint ! Et à partir du moment où il y’a une action pour être meilleur, cela ne peut que contribuer au bonheur. Petit exemple rapide. Je me classe pour ma part dans cette catégorie. Et récemment, je me plaignais à ma sœur de mes cheveux (oui oui oui). Je les trouvais cassants, ternes et pas lumineux du tout ! Mais au lieu de continuer à bassiner ma sœur avec mes cheveux, j’ai embrayé tout de suite sur les actions que j’ai mis en place. Le masque hydratant aux poudres qui m’a été recommandé par telle amie, ou encore la vidéo de telle blogueuse cheveux ou encore les produits recommandés par telle instagrammeuse. Et j’ai fini par le sempiternel « qu’en penses-tu ? ».

En vrai, je gère!

Ma sœur est au top en ce qui concerne tout ce qui est capillaire donc en fait je me suis « plaint » à une experte qui pourra m’aider dans les solutions que j’ai trouvées !

Juste pour ton information, mes cheveux sont beaucoup plus beaux et soyeux, hydratés avec de belles boucles bien définies depuis.

Et toi ? Dans quelle catégorie te classes-tu ? Dis-moi…