Il fut un temps où je culpabilisais après avoir mangé un burger, par exemple. « Aïe, aïe, aïe, ma diète ! » ou encore « c’est pas très bon ça pour moi ». Qui n’est pas passé par cette phase ? Les articles sont légions sur Google qui te disent « Comment manger sans culpabiliser » .

Equilibre

En ce qui me concerne, dans cette semaine dédiée à la food (élément important de mon bien-être), je ne pouvais pas rester sans évoquer une tendance sociétale qui nous conditionne. Pourquoi se sentir mal de manger non équilibré ? Trop de protéines, trop de sel, trop de piment, voire même de trop manger ? Je t’invite d’ailleurs à lire ce petit article de PSYCHOLOGIES , très instructif.

Il faut éviter de manger trop gras, trop sucré, trop salé !

Je te parle une fois de plus sous le prisme de mon expérience. Je ne suis pas gourmande et de manière générale je ne mange pas beaucoup. Toutefois, il m’arrive parfois de vouloir me faire plaisir sans avoir ma grande copine Conscience de la Conditionnée Sociétale qui me rappelle à l’ordre !

Hum…un donut!

Je ne compte plus le nombre de fois en une journée où tu peux entendre à la télé, « il ne faut pas manger trop gras, trop sucré, trop salé ». Oui ce n’est pas bon pour la santé. N’oublions pas tous ces magasines qui te vantent l’apologie du corps parfait, le fameux « bikini body ». Bref, si tu veux ressembler à une Kate Moss ou encore une Jennifer Aniston, il te suffit de taper sur Google régime Kate Moss ou régime Jennifer Aniston et tu vois tout de suite que la pizza ne fait pas partie du lot !

Pour en revenir à moi. Parlons un peu de ce physique. Je te l’ai déjà dit dans l’article précédent je suis « pulpeuse », « ronde », « bien dessinée », « en forme » enfin bref selon les qualificatifs de la société. Donc en gros, Kate Moss à côté de moi c’est vraiment une brindille (je déchire là sur le jeu de mot et je suis morte de rire). Enfin, ce n’est pas comme si c’était mon idéal. Car oui comme chacun ou chacune, j’ai un idéal corporel. Et sans surprise, il fut un temps où mon idéal, ben c’était Beyoncé  (plus mouton tu meurs et je suis re-morte de rire).

Le rêve quoi…

Pour moi, façonner mon corps à la Beyoncé, c’était l’objectif, je voulais être une bombasse ! Du coup il fallait faire très attention à ce que je mange. Être en mode spartiate tous les jours. Surveiller ses calories, son activité physique, noter ses repas, s’accorder le moins d’écarts possible ! Le contraire aurait été un sacrilège total !

Oui je suis passée par la phase, pas de féculents, puis obligatoirement 3 repas par jour, ensuite au moins 3 fruits dans la journée, attention des pommes surtout hein !

J’ai suivi tous les conseils possibles et imaginables. La seule vraie constante ? le sport. Ma copine Conscience et moi, avions dépassé le niveau spartiate, on était en mode 300. Mais attention 300 du côté de ceux qui sont tombés les premiers, pas les derniers guerriers.

Le déclic…

Je me donne à fond, je mange sain (manger des légumes et des protéines c’est forcément  sain, non ?), je fais au moins 2h de sport, 5 fois par semaine. Mais, et c’est là que le bât blesse, je ne me « beyoncéise » pas loin de là. Je stagne, ça me frustre, surtout quand je passe à côté du Good Time, fast-food halal ô combien délicieux et que je me demande ça fait combien de temps que je ne me suis pas fait plaisir ?

Frustration, ma nouvelle pote entame un combat ardu avec Conscience ma fidèle coach mais en cours de route toutes les deux tâclent Motivation. Et là, c’est le craquage (encore une fois craquage parce que je me fais plaisir, que je considère ça comme un désaveux à ma coach Conscience, et que je culpabilise car je m’éloigne de mon idéal corporel !

C’est quoi ce bazar ?

Stop !!! Un jour, je me pose, petit conciliabule avec moi-même, Conscience, Frustration et Motivation. Il faut arrêter ça. Je ne dois plus culpabiliser. Il faut tout reprendre à zéro, pour commencer. J’adore Beyoncé, comme beaucoup d’autres personnes sur terre mais soyons réalistes je ne serai jamais elle (oui quoi, elle est belle, riche à millions, chante et danse comme une déesse -qui a déjà vu un Dieu danser en vrai ?- bref elle est trop), mais surtout elle est elle ! Moi je ne peux être que moi-même, Olivia. Je sais déjà que je déchire, donc pas besoin de me changer en star, il me suffit de viser la meilleure version de moi-même. Ma meilleure version physique, mentale et émotionnelle. Tout se met en place à partir de ce moment. Tout dépend de moi et uniquement de moi en fait.

Je fais quoi suite à cette découverte ?

De fait ma première question pour moi est « qu’est-ce que je veux » ? Et là, je fais ma petite liste personnelle. Je me fixe des objectifs, et je travaille à les atteindre grâce à la cohésion de Conscience et Motivation. On interne Frustration car elle vire crazy et on n’a pas besoin de ce négativisme dans notre life.

Je ne lâche rien, je continue de viser mes objectifs. Mais comme vous tous, je suis humaine, il y’a des moments où je suis fatiguée, je ne veux pas bouger, je veux juste rester tranquille, manger un burger, ou une pizza ou que sais-je d’autre ? Je te disais dans l’article précédent que j’adore savourer un bon plat, et bien si je veux un burger, je m’arrange pour prendre un délicieux burger, pour me régaler. Car je sais que je n’en mangerais pas tous les jours. Et ce, pour les bonnes raisons et pas par culpabilité.

Arrêter de culpabiliser en matière de nourriture est une des choses les plus compliquées à faire. Car si tu es comme moi (un peu control freak sur les bords), cela représente un défi de taille. Un lâcher prise phénoménal. Mais travailler à ce lâcher prise est une source de sérénité inégalée. Ce n’est pas impossible, la preuve, je ne culpabilise plus quand je mange gras, sucré, salé, et parfois même trop (en revanche pour ce dernier point, mon ventre me fait la tronche et se venge donc j’évite du mieux que je peux de trop manger – encore morte de rire)

Et toi ? Est-ce qu’il t’arrive de culpabiliser quand tu manges ?