Oui je te l’avoue, le titre peut faire un peu peur pour un retour à la plume. En fait, à travers cet article, je veux te partager comme toujours mon expérience. Mais n’allons pas plus vite que la musique et commençons par le commencement : Oui j’ai glandé…j’ai même bullé ces deux dernières années.
Comme toujours j’ai fait mon petit bilan. En général, je le fais au plus tard chaque fin d’année, pour voir si j’ai atteint les objectifs annuels que je m’étais fixés.
Mais je t’avoue que la période 2018-2020 a été une période tellement surprenante que je n’ai fait mon introspection habituelle qu’au mois de juin dernier…oui 2020.
Je dirais même plus. 2017 est une de ces années. Tu vois quand tu dis des choses style « avant je faisais la fête non-stop…mais ça c’était avant ». 2017 est bel et bien une année « before/after ». Il y’a très clairement eu un avant et un après 2017. En y réfléchissant je crois que je fonctionne par cycle de 3 ans. Tous les 3 ans, j’ai une année « before/after ». La dernière c’était en 2014 ! C’est fou, car je me rends tout juste compte de ce cycle pendant que je t’écris et c’est juste excellent ! Comme quoi, on apprend vraiment tous les jours des choses sur soi-même.
Enfin bref, je te disais donc 2017, mon année « before/after » toutefois tu es en droit – totalement légitime d’ailleurs – de me demander pourquoi je fais tout un plat de cette année « before/after » vu que ce n’est pas ma première ? Je te réponds tout simplement que celle-ci a une saveur toute particulière. Je t’explique, continue ta lecture.
Donc 2017, gros bouleversement niveau professionnel. Je travaillais dans une entreprise avec laquelle je me voyais encore couler 5 bonnes années supplémentaires, grâce aux joies de la mobilité et des perspectives d’évolution internes. Et au moment où je songeais justement à suivre mon plan, j’ai été devancée par un plan plus grand, genre un plan institutionnel. Rappelle-toi je t’en parlais dans cet article sur comment je fais pour garder la pêche.
D’un coup, je me suis retrouvée dans une autre entreprise, un autre lieu de travail mais sans avoir changer de métier ni de client. Je me suis donc retrouvée en tant que prestataire de ma précédente entreprise. Tu vois l’idée ? Je ne te cache pas que je n’ai pas bien accueilli cette nouvelle sachant que tout a été décidé pour moi et que les choix qui m’étaient présentée ne me convenaient pas, mais alors pas du tout. Dans ce même article, je t’expliquais comment j’ai appréhendé ce nouveau plan, car comme tu le sais il est de notoriété publique que les plans sont très souvent amenés à changer ou foirer.
Ce qui nous intéresse ici, et c’est là où je veux en venir, ce sont les conséquences de ce changement. C’est-à-dire que pendant que j’élevais mon mental encore plus haut pour tirer tout le positif que je pouvais de cette situation, mon corps arrivait au pied d’un mur.
Oui, oui, c’est une férue de sport, une personne qui travaille toujours au lâcher prise qui te dit tout ça. Je m’explique, mon corps n’a pas décider de me lâcher, c’est tout autre chose.
Cela remonte à 2008, à cette année où partie pour faire un certificat médical pour reprendre le sport, je suis sortie du centre médical non seulement avec un certificat médical mais aussi la découverte d’une valvulopathie mitrale de type 2, d’un souffle au cœur qui en passant est plus gros que la moyenne. Je t’explique pour que tu visualises. Ton corps est une formidable mécanique et ton cœur la clé de cette mécanique.
Il s’avère que j’avais depuis mon plus jeune âge, genre mon baby age, un problème à la valve mitrale qui peut être remplacée mais en général sur les jeunes personnes en bonne santé on ne préconise l’opération que vers la soixantaine. Un problème mécanique donc, toujours est-il qu’il n’y a pas de remède pour ce type de souci. J’avais donc un suivi annuel avec mon cardiologue, et on surveillait tranquillement mon cœur. Je prendrai le temps de t’en parler plus en détail une autre fois.
La seule chose qu’aucun de nous n’a vu venir c’est que le stress engagé par le changement dans ma vie professionnelle, le nouveau plan à mettre en place, le rallongement de mon tems de trajet pour aller sur mon nouveau lieu de travail, la réorganisation totale de mon projet professionnel en prenant en compte mon nouvel environnement professionnel bref tout cela a grandement contribuer à l’évolution de ma maladie. Et voilà comment une opération qu’on pensait très lointaine s’est rapprochée à l’été 2018.
J’ai eu une opération à cœur ouvert début juillet 2018, on m’a remplacé la valve mitrale et posé un anneau sur la valve tricuspide.
Toutes les conditions étaient réunies pour que tout se passe très bien. Et cela s’est très bien passé. J’étais bien entourée aussi bien à l’hôpital que dans ma famille. Une team en or massif. Ma bonne condition physique m’a permis de traverser cette épreuve avec plusieurs coups d’avance. 2018 c’était définitivement un upgrade et réussi d’ailleurs.
Ce changement de plan, m’a permis de revoir mon projet professionnel et 2019 a été l’opportunité de faire le plein de formations grâce à mon compte personnel d’activité. Je venais d’arriver dans cette nouvelle entreprise qui n’avait pas la possibilité de faire des plans de formations de grande envergure, il fallait attendre son tour. Toutefois, cela m’a permis de découvrir les possibilités que j’avais avec le compte personnel d’activité juste avant la réforme sur la formation. Autant te dire que ça tombait à pic, je pouvais revoir mon nouveau plan. J’ai donc profité pour passer un second master, un executive mastère en management de projet digital et j’ai enchaîné avec une certification en Community Management et Brand Content tous les deux validés !
Mon objectif avec ces deux diplômes supplémentaires est de concrétiser le plan initial avant le « before/after » 2017 : à savoir obtenir un poste de Chef de projet marketing. On peut donc raisonnablement dire que cet objectif est atteint. Je n’ai pas ménagé mes efforts pour y arriver. J’ai éprouvé énormément de fierté, comme à chaque fois que j’ai atteint un de mes objectifs.
Mais alors, me demanderas-tu, pourquoi donner ce titre à ton article ? Tu n’as pas l’impression que j’ai glandé ni même que j’ai bullé hein ? Pourquoi selon moi, ai-je glandé et bullé ? Déjà ce n’est absolument pas péjoratif, au contraire c’est même rafraîchissant. J’ai rarement pour ne pas dire jamais été dans un tel état d’esprit lors de mes précédents cycles de renouveau. J’ai traversé ce cycle dans une sorte de cocon, de bulle, de sérénité. Mon esprit et mon mental étant toujours en constante évolution, c’était mon physique que je devais « réparer ». Après mon opération, j’ai dû travailler encore plus pour ramener mon corps à ce qu’il était.
Je ne l’ai d’ailleurs pas encore retrouvé, parce que figure- toi que ce cycle spécial, dans ce before/after 2017 si spécial, j’ai eu un nouveau changement de plan. J’ai découvert que j’étais enceinte à mon retour de vacances en novembre 2019. Et oui, je t’en parlerai aussi plus en détail ultérieurement. Cette merveilleuse nouvelle m’a une fois de plus upgradée, d’où la bulle de bonheur dans laquelle je flotte une fois de plus depuis. Je te l’ai déjà dit dans un précédent article, tu es l’artisan de ton propre bonheur, tu en es responsable en priorité.
Et oui ! Je suis maman d’une merveilleuse et magnifique petite fille née début juin 2020 et pendant que j’écris ces lignes, je sens ses petits pieds posés sur moi – elle dort juste à côté et semble découvrir les joies du dodo horloge – je la regarde avec tendresse ma petite princesse.
2020 est bel et bien un nouveau before/after pour moi, mais pas pour les mêmes raisons que le monde entier. J’ai atteint un nouveau seuil de bonheur en accueillant ce petit être au sein de notre famille.
Bref je glande…je bulle même et je suis plus heureuse que je ne l’étais hier.
Comment je fais pour découvrir une de mes plus grandes passions ? Quand j’y repense, je…
Ces personnes qui prennent une place prépondérante dans ta vie, dont tu ne mesures la…
Initialement, je voulais parler ici du statut de femme et du concept de féminité. Mais…
Always a way... Une question que l’on se pose souvent. Ai-je le choix ? Parfois, la…
Vers le grand large... Oui me revoilà, je suis enfin de retour. Bon, on ne…