La procrastination: tendance à remettre au lendemain ce que l’on peut faire aujourd’hui.
Non, tu ne rêves absolument pas, je suis bien en train de te le dire : Il faut savoir procrastiner ! On diabolise souvent la procrastination, on te donne plein d’astuces pour l’éviter, la combattre. Est-ce vraiment si terrible que cela?
Parlons d’abord des types de procrastination possibles. Il y’a la procrastination volontaire et la procrastination involontaire. Aujourd’hui, nous allons parler de procrastination volontaire, la procrastination involontaire fera l’objet d’un autre article.
La procrastination volontaire, c’est tout simplement celle que tu choisis de pratiquer pour moi. Elle peut être bien comme moins bien. Encore une fois, tout dépend du baromètre que tu prends pour la situer.
Je t’ai perdu ? Bon attends, je m’explique. On te dit souvent ce n’est pas bien de procrastiner. Oui, ce n’est pas bien, mais selon qui ? Qui décide que la procrastination n’est pas bien ? et selon quels critères ? C’est ça que j’appelle baromètre ou mesure. Et en général, ce baromètre c’est le baromètre de la société dans laquelle tu vis. C’est celui de ton voisin, en fait c’est celui de tout le monde sauf le tien. Tu vois où je veux en venir ?
Et là effectivement en parlant de procrastination, et en te disant d’entrée de jeu qu’il faut savoir procrastiner, je te parle en me basant sur mon propre baromètre (je suis une fois de plus morte de rire en écrivant ces lignes !).
Mais avant toute chose, laisse-moi te dire que je suis comme toi. Face à la procrastination, cette tentation je me suis souvent dit : « ce n’est pas bien ça » ou encore « tu déconnes ma grande là, bouges-toi ! ».
Et puis, un soir, comme ça, j’avais prévu de regarder une vidéo de formation (je t’en parlerai une autre fois ne t’inquiètes pas). Je devais donc, enfin, j’avais prévu dans mon planning quotidien, le visionnage de cette vidéo tuto, et puis paf, d’un coup je me suis dit : « En fait, je vais aller m’allonger sur le canap’, télé allumée, tablette à portée de main sur la table basse et chiller ! ».
C’est ainsi qu’à débuté mon instant procrastination volontaire assumé ! et tu sais quoi ? Au final, j’ai fait une bonne sieste, j’ai lu quelques pages d’un bon bouquin, refait une petite sieste encore. Et j’étais bien, j’ai eu un regain d’énergie, une pêche d’enfer ! A la fin de ma journée, j’avais réalisé toutes les actions de ma to do quotidienne. Et pourtant au départ j’avais tablé pour 4 tâches sur 6.
J’ai découvert le pouvoir de la bonne procrastination, celle qui te fait écouter ton corps et ton esprit, celle qui ne fait pas culpabiliser à la fin. Celle qui au final, fait partie intégrante de tes actions de bien-être. La bonne procrastination permet de souffler, de recharger les batteries, de voir les choses sous un autre angle, une autre perspective.
Il faut vraiment faire la distinction entre la bonne procrastination, celle qui te permet de te reposer pour mieux repartir et la mauvaise procrastination, qui est celle qui te fait perdre de vue tes objectifs. Celle qui flirte avec la paresse, te confine dans un cercle vicieux, te rend faible, altère ton esprit, te rend envieux, jaloux et de mauvais foi, voire même aigri. Celle qui peut à long terme te mener à te perdre toi-même.
Pour avoir expérimenté à très petite échelle la mauvaise procrastination, je peux te dire que ce n’est pas du gâteau de trouver une solution ensuite. Voici mon histoire… (j’entends la petite musique qui résonne dans le prologue de chaque épisode de New York Unité Spéciale, tu sais quand ils introduisent l’épisode et qu’ils disent : « Voici leur histoire ». Tu as un petit tan tan…enfin bref ! nouveau fou rire solo).
Mon exemple de mauvaise procrastination n’est pas phénoménal car il s’agit d’une simple tâche ménagère, qui m’incombe et que je remets trop souvent à plus tard…le repassage ! Mais qui a inventé ce truc ! C’est du grand n’importe quoi. Et moi ? je n’aime pas ça du tout, mais j’adore m’habiller, me changer un nombre incalculable de fois ! Ben voilà, à un moment il faut repasser, sauf que je remets tellement souvent à plus tard, que je me retrouve toujours au pied du mur avec deux grosses montagnes de repassage à la fin. Ça, ce n’est plus de la procrastination, c’est de la paresse et de la bêtise. Je me punis moi-même, car au final, je vais quand même devoir repasser. Ce sera mille fois plus dur que si j’avais repassé un peu chaque semaine. Tu imagines si je devais engager quelqu’un pour le faire, comment je serais ruinée ? Donc pour cette mauvais procrastination, bien fait pour moi !
Tu comprends ce que je veux dire ?
Attention encore une fois, rien ne se fait du jour au lendemain ! Mais une fois que l’engrenage est lancé, il faut une sacrée volonté, et une force herculéenne pour s’en sortir.
Il ne faut toutefois pas oublier une chose: tu es humain. Et par définition, un humain fait des erreurs. C’est la façon dont tu tires partie de tes erreurs qui fait et fera la différence.
Si tu lis cet article, et que tu adoptes mon point de vue sur la procrastination, fais le choix de la bonne procrastination. Celle qui sera, deviendra un maillon supplémentaire de la chaîne qu’est ta quête du bonheur.
Qu’en penses-tu ?
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