Comment je fais pour découvrir une de mes plus grandes passions ? Quand j’y repense, je me dis quand même que je suis assez unique en mon genre et oui tu ne rêves pas je me suis lancé une flopée de roses au calme ! Avant de te raconter comment j’en suis arrivée là, laisse-moi te dire quelle est cette grande passion.

Bon à savoir en priorité : Je suis multipotentiel…adapté !

Savoir se connaître

Selon un article du site les nouveaux travailleurs, une personne multipotentiel est une « personne qui s’épanouit dans la multiplicité ». Et de fait, s’intéresse à plusieurs domaines quels qu’ils soient, aussi bien dans sa vie privée que professionnelle.

Pourquoi je te précise en ce qui me concerne adapté ? Parce que selon ce même article « le Multipotentiel tend à s’intéresser vivement à un sujet pendant un certain temps, puis à s’en lasser et à passer à autre chose. Or pour ma part, je ne m’en lasse pas. Dès qu’un domaine attire mon attention, j’ai tendance à chercher à en apprendre plus. Puis, à prendre mon temps pour le maîtriser. Je ne laisse jamais tomber. Dès que j’ai une occasion de le mettre en pratique je fonce. De telle sorte qu’il peut s’écouler du temps entre deux mises en pratique. Je rejoins complètement l’analyse sur un point. C’est que la société nous pousse plus à être des experts d’un domaine en particulier.

Pourquoi?

Elle grince des dents face aux couteaux suisses, tout en demandant des moutons à huit pattes dans leurs offres d’emplois. Toujours est-il qu’il faut doser et ne pas être trop.

Trop de spécialisation t’enferme dans une case style « saura-t-elle penser en dehors de la boîte ? », multipotentialité égal « sait-elle ce qu’elle veut vraiment ? » .

Bref, même quand tu trouves le juste milieu, on peut parfois te reprocher d’être limite désespérée.

Ceci est une histoire vraie, que je te raconterai une autre fois.

Ce que je retiens de ma courte vie sur terre est qu’il faut avant tout être soi-même, le reste suivra !

Mais alors comment est née cette passion ?

Au commencement, était une compétition…

Ne cesse pas de rêver!

Premièrement, ceux qui me connaissent savent que j’adore les défis. Mais ce qui est encore plus vrai c’est quand ce défi est lancé pour ma famille. Oui, j’y viens laisse-moi t’expliquer et mettre le contexte en place.

C’est arrivé, j’étais en 5ème au Collège Alfred Saker à Douala. En effet, pour la petite histoire, j’ai eu la chance d’étudier une partie de ma scolarité au Cameroun et l’autre en France. Cette histoire sera aussi pour une autre fois.

J’ai toujours été le style d’élève qui ne parle pas mais agit et les résultats parlent d’eux-mêmes (du moins dans le secondaire).

J’avais une camarade de classe et voisine de banc, Chermiel de son prénom. Bien entendu, je ne citerais que son prénom et au cas où elle passerait par ici, je me rappelle très bien son nom, prénom et aussi visage de 5ème, j’ai une excellente mémoire pour ce genre de chose.

Chermiel était comme moi, une grande sœur qui adorait ses frères et sœurs (tu vois pourquoi je te parlais de défi lancé pour sa famille ?).

Je ne m’avoue pas vaincue

Ceux qui me connaissent, savent l’amour que je porte à mes frère et sœur sans qui ma vie n’aurait vraiment pas de saveur.

Chermiel écrivait des histoires pour ses frères et sœurs et elle a décidé de me montrer ce qu’elle écrivait. Je ne me souviens pas de ses récits mais j’ai trouvé l’idée sympa et ait énoncé l’envie de faire de même pour mes frères et sœurs. Et là, elle a fait ce qu’il ne fallait pas faire avec moi : me dire que ce n’était pas à la portée de tout le monde, et que même moi je n’y arriverai probablement pas.

Elle a juste dit cela factuellement, parce que soyons honnête c’est un fait, tout le monde ne peut pas se lever un jour et devenir Marc Lévy le lendemain ou le surlendemain.

Enfin moi, je n’ambitionnais pas d’être écrivain. Je voulais juste lui montrer qu’écrire une histoire cohérente et assez intéressante pour mon frère et ma sœur était à ma portée.

De cette motivation, naît une réelle passion…

Et j’ai découvert ma passion

Pour débuter, ni une, ni deux, j’ai pris un cahier SAFCA Afrique vert de 288 pages (ceux qui ont la référence, vous-mêmes vous savez !) et j’ai débuté ma première nouvelle : Le livre des rêves.

Avec cette nouvelle, je voulais que mon frère et ma sœur, s’accrochent à leurs rêves quoi qu’il arrive. Qu’ils ne lâchent rien ! Car c’est en rêvant que l’on grandit.

A cette époque, nous n’avions besoin que d’un stylo et d’un cahier, alors imagine le malheur que j’aurais fait si j’avais un ordinateur ?

Lorsque j’ai commencé à remplir les pages avec mon histoire d’un trait.

Je me rappelle avoir écrit 10 pages pendant la pause du matin.

Et sincèrement, si je peux le dire, j’ai remporté le défi. Toutefois c’était aussi le défi le plus court de ma courte histoire.

Je me rappelle encore avec précision ce que j’ai ressenti quand j’ai commencé à écrire: de l’excitation, une impression de pouvoir et un émerveillement sans borne devant ce que je créais.

J’ai vite oublié Chermiel (désolée ma go) mais cette nouveauté était juste un vrai cadeau.

J’ai découvert un beau cadeau

Tout a commencé avec le livre des rêves (que j’ai d’ailleurs perdu pendant mon retour en France, donc si quelqu’un le retrouve, au moins il aura l’histoire derrière ah ah ah).

Autre fun fact : je n’ai pris l’habitude de me servir de mon ordinateur pour écrire mes nouvelles qu’en 2013 (juste mes nouvelles hein pas mes articles et autres quand même je ne suis pas à ce point old school). Non tu n’hallucines pas, et je vais d’ailleurs te dire pourquoi.

Entre la perte du livre des rêves et ma dernière nouvelle qui s’appelle Trahison, j’ai perdu 2 autre nouvelles (ouais j’abuse, mais bon…).

Je prends ces pertes avec philosophie car bien que j’aurais aimé les garder pour les lire à ma fille aujourd’hui, je me rends compte que cela devait se produire…pour me pousser à numériser mes écrits (gros éclat de rire).

En conclusion

Donc, si tu devais retenir une chose de ce que je te raconte aujourd’hui c’est celle-ci : Soit à ton écoute. Si tu as une curiosité, quelque chose qui t’intéresse, fonce puis tu verras le reste après. Ce n’est pas pour rien que l’on dit qui ne tente rien n’a rien ! Tant que tu ne nuis ni à ton intégrité, ni à celle d’autrui, ne te limite pas.