Une question que l’on se pose souvent. Ai-je le choix ? Parfois, la société et tous ses clichés peuvent te donner l’impression de ne pas avoir le choix. Tu peux être bloqué, mais cela signifie-t-il vraiment qu’il est possible de ne pas avoir le choix ? Voici le questionnement auquel je nous soumet aujourd’hui. Est-il possible de ne pas avoir le choix ?
Parlons peu mais parlons bien. Qui ne s’est jamais dit une fois au moins dans sa vie « je n’ai pas le choix » ?
Moi, je me le suis déjà tellement dit, qu’a un moment pour rééquilibrer, ma phrase fétiche est devenue celle-ci « la vie est une question de choix ».
En ce qui me concerne et comme tu le sais maintenant que tu es un lecteur assidu de mon blog, j’aime toujours traiter les choses au travers du prisme de mon expérience mais aussi en deux temps.
Selon moi, il y’a toujours deux façons d’aborder une histoire. Alors commençons par le commencement.
Définissons ce qu’est le choix?
Un choix résulte de la décision d’un individu ou d’un groupe confronté à une situation ou à un système offrant une ou plusieurs options. Le terme « choix » pouvant désigner le processus par lequel cette opération est menée à bien et/ou le résultat de ladite opération.
En ce qui me concerne, le choix c’est tout simplement prendre l’option, l’alternative qui est en la plus en accord avec ce que l’on est, avec nos valeurs, avec nos principes. Donc forcément, quand tu fais un choix, il n’est pas en accord avec les autres. De fait, c’est pour cela que beaucoup d’entre nous se retrouvent dans des postures qui leur complique la vie. Ils ne veulent pas blesser Gourgandine ou attrister Patachoux et se retrouvent donc à faire des choix selon eux et pas selon eux-mêmes. Tu vois où je veux en venir ?
Savoir que tu as le choix en vrai, c’est dèjà un choix !
Le choix, une affaire de vie.
Ce mot qui rythme le quotidien. Tu ne te rends peut-être pas compte à quel point le choix est omniprésent dans ta vie. Quand tu te lèves le matin et que tu files dans la douche deux minutes après où alors que tu t’étire 5 minutes au réveil sans stress. Tu fais un choix. Quand tu montes dans ta voiture ou que tu prends le bus pour aller à la gare. Tu fais un choix. Ta vie est la somme de ces alternatives que tu as choisis à chaque moment, et le résultat c’est ce que tu es à l’instant T. Dire que l’on a pas le choix n’est pas une vérité gravée dans le marbre parce que l’alternative est toujours présente.
Je veux toujours prendre un exemple pour expliquer ma vision des choses.
Parlons de cette fois où je n’ai pas eu d’alternative concernant ma vie professionnelle. Je te le disais dans mon article sur le dynamisme et comment je garde la pêche, j’ai tout simplement subis un transfert d’activité dans mon ancienne entreprise. Ce transfert ne cadre pas dans mon plan. Sur cette situation de prime abord je n’ai aucun choix.
Je l’ai ou pas? Telle est la question…
Je subis et puis c’est tout ! Mais si je te dis qu’en fait si, j’ai eu le choix et je l’ai toujours. Rien ne me forçait à suivre le mouvement. Encore que oui il faut bien que je paies mes charges donc je ne peux pas me permettre d’être au chômage, mais là encore c’est le résultat d’un choix. Un choix que j’ai fait en mon âme et conscience. Je choisi de modifier le plan, je ne subis pas en vrai, je choisi la voie. Même si elle ne correspond pas à ce que je veux au départ, je fais le choix de faire en sorte qu’elle corresponde à l’arrivée. Tu vois où je veux en venir ?
Donc si je récapitule, même lorsque je crois ne pas avoir le choix, je l’ai en fait.
Suffit-il d’avoir le choix pour être libre ? Pose-toi la question
Oui tout à fait! Je réponds d’office par la positive à cette question. Selon moi, oui à partir du moment où tu as le choix tu es libre. Tu es celui qui choisis, donc en ton âme et conscience tu as la liberté de choisir. Personne ne peut forcer un choix. Tu as le choix, la liberté de choisir.
Par ricochet, se dire que l’on a pas le choix est en fait une forme de choix. Et comment tu accueilles cette forme de choix c’est également un choix. Cela veut-il dire qu’il ne faut pas dire je n’ai pas le choix ? Honnêtement, je ne pense pas, en revanche il serait peut-être plus juste de dire « je ne me laisse pas le choix ».
Avoir le choix de choisir, une variable non négligeable…
Je veux toujours prendre un exemple pour expliquer ma vision des choses. Ici, en l’occurrence, nous allons continuer sur ma lancée avec mon exemple professionnel. Comme je te le disais donc plus haut, j’ai « subis » la cession d’activité. Toutefois, dans ce marasme, j’ai fait le choix de suivre le mouvement, j’ai pris la liberté d’y aller et de revoir mon plan. Donc oui, avoir le choix est une forme de liberté, tant que cela sert tes intérêts. Et pour que cela serve tes intérêts, il suffit tout simplement de faire le choix en ton âme et conscience, de l’assumer et de ne surtout rien regretter. Est-ce que tu vois où je veux en venir ?
En bref, le choix est notre boussole au quotidien. On pourrait même développer un peu plus et creuser du côté du choix volontaire ou involontaire ultérieurement. Qu’en penses-tu ?