Toujours concentrée

Quoi de mieux pour inaugurer une nouvelle rubrique que de parler de mon dynamisme autant que de mon positivisme ?

Cette nouvelle rubrique, c’est mon partage d’astuces quotidiennes, c’est d’ailleurs pour cela que je l’ai gentiment nommée « Comment je fais… » (je suis morte de rire là, je te le dis au cas où tu ne le devinerais pas).

J’ouvre donc le bal de cette profusion d’astuces, par la première : « Comment je fais… pour garder la pêche ? »

Pour ce qui est de cette question fondamentale, je tenais à y répondre en cassant un mythe. J’entends trop souvent « mais comment tu fais pour toujours avoir le smile ? » ou encore « mais toi tu es toujours active, je ne sais pas comment tu fais » ou enfin celle-ci « mais tu n’en as pas un peu marre ? ». Et je t’épargne le « Ouais mais toi, tu es toujours au top, non ? ». Celle-là elle remporte le buzz (tu vois le son du buzz dans les jeux télé quand le candidat se plante ? le hiin – voilà juste là sur ces points, tu devrais l’entendre…)

En vrai…

Je ne suis pas un robot. Pas plus que je ne suis Jack Bauer. On ne peut pas faire plus humaine car je mange, je bois, je dors et j’évacue tout simplement (oui j’ai vraiment dit j’évacue – physiquement, émotionnellement, mentalement).

Donc naturellement, je vais toujours essayer de tout faire pour être le mieux possible, le plus heureuse possible, le plus cool possible, bref plus zen tu meures.

Tu connais la chanson. Il y’a toujours deux versants à une histoire. Et celle-ci, comme les autres, a deux phases.

Garder la pêche : un état d’esprit

Vois plus loin

« Rester positif (ve) ne signifie pas que vous devez être heureux (se) tout le temps. Cela signifie simplement que, même les jours difficiles, vous savez que le meilleur reste à venir. » lu sur Internet.

Cette phrase, résume parfaitement mon état d’esprit mais aussi ce dont je veux te parler aujourd’hui.

Tout se passe dans la tête. Être dans l’optique de positiver quoi qu’il arrive. Être joyeux, chercher le rire, c’est finalement une question de caractère, une question d’envie.

Prenons un exemple, c’est toujours plus parlant.

J’ai attrapé froid en début de semaine, tu sais le genre de froid insidieux qui se répand en 5 minutes même pas, en te laissant juste assez de temps pour dire ouf ! Oui, je vois que tu vois de quoi je parle. Je suis au bout du bout du bout, et tous ceux qui me connaissent avant même de m’avoir entendu, voient que je suis bien malade ! Bref passons. Hier c’était la catastrophe, aujourd’hui ce n’est guère plus que la cata. Je n’étais vraiment pas sûre d’arriver au boulot en état.

Tout compte fait

Mais tu sais quoi ? j’ai réussi. Au moment, où je t’écris je suis devant mon ordinateur, en pause bien méritée, la première partie de journée ayant été très riche. Un état d’esprit différent. Hier, je m’amusais à envoyer des notes vocales à mes amis via WhatsApp pour qu’ils écoutent ma douce et belle voix rauque. Oui oui, dans mon imaginaire, je dis bien dans mon imaginaire, ma voix était sensuelle, grave avec une petite note éraillée. Mais dans la réalité, on était plus proche de la voix qu’aurait l’enfant de Marge Simpson et Dark Vador un lendemain de soirée. D’ailleurs, un grand merci à mes amis, qui en répondant à mes blagues et en y saupoudrant un peu d’amour et de vœux de bon rétablissement m’ont donné une pêche d’enfer !

Après cette petite histoire, est-ce que tu vois où je veux en venir ? Garder la pêche c’est un état d’esprit, regarder autour de soi, analyser la situation, parfois même créer une situation pour en tirer du positivisme et du dynamisme. En parlant avec mes amis, en créant un délire, j’ai fini pas avoir des fou rires et me rappeler à quel point ils sont extras. J’y ai gagné un peu de douceur et de lumière pour la journée.

Garder la pêche, c’est aussi un choix !

Je choisi de sourire

Je vois déjà beaucoup me dire, que je suis chiante, mais parfois tout est vraiment une question de choix. C’est à chacun de nous de choisir ce que l’on veut. Toutefois, je sais bien qu’il y’a des situations qui te peuvent te tomber dessus sans crier gare, qui te mettent plus bas que terre et qui peuvent vraiment, vraiment saper ton moral, ne te laissant à priori aucun autre choix que de subir. Mais quand j’y pense sous le prisme de mon expérience, je ne peux m’empêcher de me demander si je n’ai vraiment pas le choix ? Si je ne peux faire autrement ?

Je prends de fait, un autre exemple, une situation concrète. Suite à une restructuration et un plan de départ volontaire dans mon ancienne entreprise, mon service a fait l’objet d’une cession d’activité chez un prestataire, une agence de pub. Aucun de nous, n’a eu son mot à dire dans le procédé (chose plutôt logique, imagine si nous avions eu notre mot à dire ce que cela aurait été !). Bref, la situation me tombe dessus, et très franchement ce n’est pas la joie mais vraiment pas, tout simplement parce que c’est à l’opposé de mon plan.

Que faire?

Ça ne rentre pas dans mon plan. Donc je subis ce transfert de service, qui non seulement me prive d’une partie de mon plan, mais aussi me rallonge mon temps de transport pour aller au travail (je passe environ le double de temps dans les transports aussi bien à l’aller qu’au retour). Et en plus de cela, je m’entends répéter à longueur de réunions à quel point je suis chanceuse, à quel point c’est génial que nos supérieurs (anciens supérieurs maintenant) aient été des génies de penser ce système à notre place. Mon avis (et celui de mes autres collègues) ne compte pas (une fois de plus la logique gagne).

Le décor est planté. Il semblerait que je subisse une situation indépendante de ma volonté, sur un certain segment de la situation (la cession d’activité) et de fait je n’ai pas le choix, je n’ai pas le pouvoir de changer les choses. Mais cette situation, au final, crée une possibilité de choisir comment y faire face.

Donc en réalité, j’ai le choix ! Soit je me morfonds, je me lève tous les matins pour aller au boulot (parce qu’il faut bien manger, payer ses charges…) et je rentre dans une routine mortelle ou alors je me rebooste, je modifie le plan, toujours avec mes objectifs, ma finalité en tête. En fin de compte, je crée des opportunités, je travaille à atteindre mes objectifs.

Je pense qu’il est inutile de te dire ce que j’ai fait comme choix !

En réalisant que finalement j’avais le choix à un certain point, cela m’a donné la pêche !

Je finirais en te disant que dans la réalité des choses, je ne garde pas la pêche constamment mais je la retrouve à chaque fois que je choisi de l’avoir.

Je pilote et toi ?