Oui me revoilà, je suis enfin de retour. Bon, on ne peut pas vraiment parler de disparition des radars, mais plus de procrastination volontaire ! Les amis, je n’en reviens pas moi-même d’avoir fait cette longue période de procrastination. Mais elle a été tellement bénéfique !
Reprenons depuis le début…
Je te remets le contexte. Chaque année, vers fin octobre jusqu’à la mi-novembre à peu près, je prends mes vacances. Je prends 3 semaines en général sur les 5 règlementaires et je pars, je sors de notre beau pays, juste avant le grand froid. Enfin, quand je dis, je pars, c’est toujours avec mon partenaire, ma moitié qui est aussi mon amour et mon meilleur ami (ouais on partage tout depuis très longtemps) ! Je t’en ai parlé dans cet article.
Mes destinations de prédilection ? Pour l’instant, les caraïbes. Je te parlerai d’ailleurs de mes voyages ultérieurement dans la rubrique « J’ai testé… » donc reste connecté.
Là, tu me diras « la chance ! c’est vraiment super comme plan ! ». Oui, en effet, qui suis-je pour me plaindre. Mais je t’arrête tout de suite, je ne suis pas en train de me plaindre, je te raconte un pan de mon histoire.
Enfin bref, les vacances c’était génial, ça c’est acté, en plus j’ai découvert de nouveaux horizons et c’était vraiment très bien venu. Donc à priori, aucun problème, me diras-tu ?
En fait, si cette fois-ci, il y’a eu un effet inattendu au retour.
C’est en rentrant que le bât blesse
Comme tout le monde, quand tu reviens de vacances, tu n’es pas au top. Tu rêves encore des plages de sable fin, de la belle mer turquoise, de tes moments de farniente, de la belle vie que tu menais, du coup le froid, la pluie, le temps morose et l’humeur des parisiens, ça m’a vite fait redescendre sur Terre !
Je suis revenue de vacances le 10 novembre, je ne sais pas si tu te rappelles du temps ce jour-là mais moi si ! il faisait un froid de canard, 4°C (observés dans la voiture sur le chemin de la maison), temps maussade avec une petite bruine insidieuse. Je ne l’avais pas remarqué, mais c’est là que mon spleen a commencé. Il a commencé avec cette petite infiltration insidieuse du froid dans mes os. Comprends-moi, je sortais des caraïbes, avec un temps juste magnifique, un 40°C au moins et même si pour le retour je suis repassée par Miami, on ne peut pas dire que Miami ce soit New York ! Il fait toujours bon à Miami !
Quoi qu’il en soit, en rentrant dans mon pays, pour une fois, je n’ai pas ressenti d’euphorie. Tu sais, quand je pars en général je suis toujours contente de revenir chez moi, même si après je clame que j’aurai aimé rester en vacances, je suis toujours contente de retrouver ma France. Mais là, rien ! Nada, Nothing, Nichts, Niente !
Mais pourquoi ?
Honnêtement, je cherche encore les réponses à cet état bizarre qui m’a saisie. Attends je te l’explique. Dans un premier temps, je me sentais patraque, fatiguée, pas motivée. Et puis, au fil de l’eau, j’ai commencé à me sentir dissociée de mon corps. Oui je sais, c’est étrange, j’ai eu l’impression de marcher à côté de la pompe, comme dirait Cristina Cordula. J’ai eu cette impression de déconnexion.
Je n’ai jamais ressenti cela, en tout cas pas à un tel degré. J’ai été totalement déconnectée de moi. Dis comme cela, ça peut paraître effrayant. Mais en fait, cela ne l’est que si tu lui permets de l’être.
Toutefois, preuve que même si je n’étais pas complètement moi-même, je demeurais quand même moi en fait, j’ai pris cet état avec philosophie.
Je n’ai pas paniqué, parce que ça ne sert à rien. J’ai aussi accepté que je n’aurai pas les réponses à toutes les questions, parfois il faut laisser couler, laisser les choses suivre leur cours, laisser le temps faire son œuvre. Bon malgré tout ça, je suis une femme d’action et je n’ai vraiment pas aimé me déconnecter ainsi de moi, donc j’ai quand même donné un coup de pouce au destin pour remettre les pendules à l’heure. Mine de rien, j’aime être moi !
Qu’ai-je donc fait ?
Et là, la réponse qui tue…RIEN. Mais alors rien du tout (je suis vraiment morte de rire en imaginant ta tête quand tu lis cette phrase) ! Mais en vrai je suis sympa donc je vais m’expliquer, surtout parce qu’il faut que tu comprennes vraiment. Ici, j’ai eu recours à un des procédés que je recommande pour repartir sur de nouvelles bases : la procrastination volontaire ! Oui j’ai procrastiné, sans honte, sans date limite mais une procrastination limitée à mes activité personnelles. La terre ne s’arrêtant pas de tourner pour moi, il a bien fallu reprendre le travail, continuer à gérer la maison et continuer à faire mon sport indispensable à mon équilibre et à ma balance énergétique. Comme je te le disais, la vie continue même si toi tu t’arrêtes et personne ne t’attends.
J’ai suivi l’élan de mon cœur, et j’ai remis à plus tard chacune de mes activités. L’écriture, mon business bien-être, les réseaux sociaux, ma seconde formation…
Je n’avais pas envie, je ne le faisais pas, du moins pas tout de suite. J’étais fatiguée, je m’allongeais sur mon canapé, avec un plaid et je réfléchissais aux questions de la vie, avant une petite sieste.
Cet état a persisté, et j’ai laissé faire. Comme on dit « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ». J’ai utilisé cette procrastination pour me retrouver, me reposer, remettre mon corps et mon esprit en phase, en ne faisant rien.
Et ça a marché, je suis de nouveau reconnectée à moi-même. Ça fait un bien fou ! c’est magique d’être moi, je suis tellement heureuse. Je peux repartir dans ma quête du bonheur, reprendre mes multiples activités, et continuer à grandir.
La plus grande leçon que je tire de ce moment ? Parfois, il faut laisser aller…c’est aussi une clé du bonheur.
Qu’en penses-tu ? N’hésite pas à me donner tes retours, à partager ton expérience avec moi, et aussi dis-moi si tu veux que développe un peu plus le sujet.
Je suis enfin de retour, es-tu prêt pour ça ?